LA RECHERCHE CONSTITUE UN DES PILIERS DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE DURABLE
La recherche consiste un des piliers du développement durable globale. Elle occupe une place toute particulière dans le secteur agricole, car c’est au travers les résultats de recherche que les techniques agricoles évoluent suivant les contextes socio-économiques et environnementaux.
Genèse de l’innovation agricole, le GSDM, dans son rôle d’interface entre la recherche et le développement, priorise la mise en lien de ces deux thématiques. L’objectif étant de défendre l’importance de la place de la recherche et la nécessité de l’adaptation de l’agriculture face aux défis et menaces du changement climatique et de l’insécurité alimentaire. Le GSDM favorise ainsi les échanges d’expérience et le partage des acquis à travers l’organisation d’atelier/échange entre les chercheurs et les acteurs impliqués dans le développement agricole.
Dans ce sens, à travers le projet PAPAM, un atelier d’échange fondé sur déférentes thématiques de recherche a été organisé les 06 et 07 février 2019 à la Résidence sociale d’Antsirabe. A cette occasion, le GSDM a regroupé l’administration publique, le secteur privé, la société civile et surtout des chercheurs. Cet atelier a été également marqué par la présentation à mi-parcours de la thèse du Doctorant du GSDM, M. Tahina RAHARISON qui traite en particulier les conditions institutionnelles de la transition vers l’intensification écologique.
L’importance de la recherche pour le développement s’est fait percevoir dans chaque présentation. En effet, les chercheurs du dP SPAD (CIRAD, FIFAMANOR, IRD), les enseignants chercheurs de l’Université d’Antananarivo, les acteurs de développement (opérateur PAPAM, CRFPA, GRET), les ONG, le secteur privé et les personnes ressources conviées à cette espace de concertation ont tous défendu cette cause. Cet atelier a effectivement servi de lieu de regards croisés et d’échanges pour mieux cerner et mener à bien les problématiques du développement agricole à Madagascar.
Il faut noter que le point fort de ces discussions et débats est surtout marqué par l’implication active des participants qui ont apporté leurs expériences et leurs savoir-faire sous différents aspects (techniques, institutionnels, organisationnels).
Toutefois, les participants ont regretté le manque d’éléments explicatifs sur les contraintes réels du non adoption des techniques dans certaines présentations. L’absence des bénéficiaires (communes, paysans) a été également évoquée lors de l’atelier. La présence de ces derniers a été jugée nécessaire pour favoriser davantage les échanges et enrichir les discussions.
A l’issue de l’atelier, on a pu noter des points très positifs, en particulier la volonté d’entreprendre des démarches de capitalisation des acquis et d’en assurer le partage à large diffusion. A l’unanimité, l’Agro-écologie est proposée comme une alternative durable face à la dégradation des terres, la désertification, l’envahissement des bio agresseurs/ravageurs et le changement climatique.
Pour plus d’informations, veuillez contacter GSDM
Antananarivo, le 18 février 2019
Mireille RAZAKA, Responsable communication
