Réponses aux enjeux du développement agricole et de protection de l'environnement
Des écosystèmes cultivés résilients par rapport au changement climatique

Nos principales références

Les services offerts par le GSDM se résument en :

  • Expertise en Agro-écologie : diagnostic initial, propositions de systèmes en lien avec les conditions physiques et socio-économiques des milieux,
  • Accompagnement en matière de stratégie de mise en œuvre des actions de diffusion : formation rapide de l’équipe de terrain et accompagnement,
  • Suivi-évaluation et appui en matière de qualité d’intervention en Agro-écologie,
  • Visites-échanges commentés dans les zones agro-écologiques ciblées,
  • Formations courtes non qualifiantes à la demande,
  • Formation longue qualifiante pour le titre de Conseiller agricole en Agro-écologie,
  • Mise à disposition de toute documentation et capitalisation en Agro-écologie.

Création du GSDM et évolution de ses rôles/missions

Suite aux résultats techniques obtenus lors de la mise au point de systèmes de culture adaptés aux conditions agro-écologiques dans différentes régions de Madagascar à la fin des années 90, avec l’initiative de l’AFD et du FFEM (Fond Français pour l’Environnement Mondial), il avait été demandé à l’ONG TAFA d’assurer la diffusion de ces techniques SCV dans des terroirs autour de ses sites expérimentaux.

Les résultats mitigés de ces opérations (2001-2005) de TAFA concernant la diffusion dans ces terroirs ont amené les bailleurs de fonds, avec les premiers acteurs clés (Cirad, ANAE, FAFIALA) à : i) transférer la diffusion des systèmes de culture SCV au sein de projets de développement rural, ii) et à susciter la création GSDM pour coordonner, animer, évaluer et appuyer ces opérations. 

Le GSDM a été créé en 2000 lors d’un atelier à Antsirabe par le FOFIFA, l’ANAE, FAFIALA, FIFAMANOR, l’ONG TAFA et le CIRAD. Le CIRAD s’est retiré par la suite car ce n’est pas dans son mandat de se constituer membre d’une association. Les activités du GSDM n’ont pu démarrer qu’en 2004 après le recrutement d’un directeur et d’un DAF dans le cadre du projet d’appui à la diffusion des techniques agro-écologiques à Madagascar.

Première phase du financement du GSDM : Appui à la diffusion des techniques agro-écologiques par une convention de maîtrise d’œuvre déléguée du Ministère de l’Agriculture, de d’Elevage et de la Pêche au GSDM– 2004 à 2010.

Il s’agit d’un financement de 8.527,1 € de l’AFD, du FFEM, du Plan Transversal Agroécologie, du CIRAD, et de l’ETAT Malgache (TVA) et se décomposant comme suit :

  • Le pilotage du réseau de diffusion par le GSDM : 1.561,3 M€ ;
  • Le financement du dispositif d’appui technique et de formation par TAFA : 3.505,3 M€ ;
  • La diffusion chez les agriculteurs par des opérateurs de diffusion : 2.809,3 M€ ;
  • La mise en synergie avec la recherche thématique par FOFIFA : 182,9 M€ ;
  • Le suivi-évaluation pour 251,5 M€ ;
  • Imprévus pour 226,7 M€.

Le rôle du GSDM dans cette maîtrise d’œuvre déléguée est :

  • La coordination des interventions des divers opérateurs, la programmation des activités liées à la diffusion et la capitalisation des connaissances et des savoirs ;
  • L’information, la communication et le marketing financier auprès des bailleurs de fonds ;
  • La définition de la stratégie en matière de formation et de diffusion ;
  • Le choix des opérateurs de diffusion ;
  • La sélection des prestataires de services (organismes de formation, fournisseurs de matériels, missions d’appui extérieur, auditeurs) ;
  • La passation des marchés de prestations ;
  • Le suivi-évaluation du projet ;
  • L’organisation des réunions annuelles du Comité de Pilotage.

Le directeur exécutif du GSDM a été appuyé par un assistant technique CIRAD qui occupait le rôle de directeur exécutif adjoint.

Deuxième phase de financement : Appui au dispositif national Agro-écologie dans BV Lac 2 (Financement AFD CMG 6011.01 K) – 2009 à 2014

Dans le cadre de la 2ème phase du projet BV Lac (Mise en valeur et protection des bassins versants et des périmètres irrigués du Lac Alaotra), une composante nationale Agro-écologie a été confiée au GSDM et a fait l’objet d’un acte de rétrocession au GSDM de 1,8 million d’€ entre l’Agence Française de Développement et la République de Madagascar. Un montant de 411.600 € a été alloué au fonctionnement de l’AT CIRAD au GSDM.

Ce volet « Appui au dispositif national d’Agro-écologie » du CMG 6011.01 K a été rétrocédé au GSDM afin d’accompagner :

  • L’intégration des techniques d’Agro-écologie dans le développement rural et la protection des ressources naturelles ;
  • La valorisation des acquis techniques au travers des actions de coordination, de suivi-évaluation, de promotion et de formation ;
  • L’appui au changement d’échelle dans la diffusion.

Le directeur exécutif du GSDM a été aussi appuyé par un assistant technique CIRAD qui occupait le rôle de directeur exécutif adjoint.

Phase correspondant à l’appui/accompagnement de Projets : divers conventions d’accompagnement et/ou de gestion de projets (Manitatra 1, PAPAM, Manitatra 2/COMESA, accompagnement d’autres Projets/programmes – A partir de 2014 (Tableaux 1 et 2)

Depuis l’évaluation du GSDM en 2012, des ouvertures dans le cadre de ses interventions ont été proposées (au-delà des ouvertures dans les thématiques d’intervention sur l’agro-écologie au sens plus large déjà citées plus haut).

En effet, il a été proposé lors de cette évaluation que si la mission du GSDM est effectivement d’appuyer le développement des pratiques agro-écologiques à Madagascar avec l’objectif de changement d’échelle, il lui est nécessaire de se développer et de s’impliquer dans les 3 domaines stratégiques complémentaires qui peuvent permettent de mettre en œuvre une telle évolution. Il s’agit de l’ingénierie technique, de l’ingénierie d’intégration et l’ingénierie de développement.

  • Pour l’ingénierie technique, comme le développement technique a été largement et correctement engagé par le GSDM depuis sa création, il doit maintenir son implication tout en insistant sur la mise au point des systèmes techniques au niveau de la parcelle, et surtout sur les moyens de leur appropriation et diffusion à une échelle plus large (exploitation et territoire).
  • Pour l’ingénierie d’intégration, il s’agit de l’appui à l’intégration aux politiques publiques, aux programmes et aux projets, à travers du lobbying, campagne de formation/sensibilisation, pédagogie et conseil aux institutions, etc.
  • Pour l’ingénierie de développement : il s’agit d’appui à l’intégration et à la prise en compte de la thématique dans les réseaux du développement présents dans le milieu rural.

Parmi les recommandations de l’évaluation du GSDM en 2012 figuraient la nécessité de pérenniser ses financements. Les financements ont été alors plus orientés vers des réponses à des appels à projets (COMESA) ou des accompagnements des Projets et la mise en œuvre des actions, tout en développant ces différents rôles préalablement définis (Tableaux 1 et 2) :

  • Ingénierie technique (accompagnement technique) :
    • Formation à différents niveaux (formation de base, formation des acteurs, formation professionnelle au travers du référentiel de certification de conseiller agricole en AC/AE, formation académique)
    • Interface entre la recherche et le développement
    • Capitalisation et valorisation des acquis en AE.
  • Ingénierie d’intégration :
    • Intégration de l’agro-écologie dans les politiques publiques
    • Intégration des orientations des bailleurs de fonds et dans leurs actions
  • Ingénierie de développement :
    • Animation, coordination et suivi-évaluation des opérations des intervenants et des différents projets impliqués dans l’agro-écologie,
    • Promotion et appui à la diffusion des techniques agro-écologiques dans différents réseaux d’acteurs.

Il convient de noter, en particulier, l’intégration de l’Agro-écologie dans l’enseignement de base sous l’impulsion des experts du COMESA.

Actuellement, les objectifs attendus du GSDM sont donc le changement d’échelle qui pourrait se mesurer sur différents aspects.

Bien que les différents aspects de changement d’échelle ne puissent être attribués directement comme résultats du GSDM, ce dispositif a contribué largement à avancer dans ce sens.

Les expériences du GSDM figurent dans les tableaux qui suivent

Tableaux 1 et 2 : Références du GSDM de 2004 à 2019