Les services offerts par le GSDM se résument en :
Suite aux résultats techniques obtenus lors de la mise au point de systèmes de culture adaptés aux conditions agro-écologiques dans différentes régions de Madagascar à la fin des années 90, avec l’initiative de l’AFD et du FFEM (Fond Français pour l’Environnement Mondial), il avait été demandé à l’ONG TAFA d’assurer la diffusion de ces techniques SCV dans des terroirs autour de ses sites expérimentaux.
Les résultats mitigés de ces opérations (2001-2005) de TAFA concernant la diffusion dans ces terroirs ont amené les bailleurs de fonds, avec les premiers acteurs clés (Cirad, ANAE, FAFIALA) à : i) transférer la diffusion des systèmes de culture SCV au sein de projets de développement rural, ii) et à susciter la création GSDM pour coordonner, animer, évaluer et appuyer ces opérations.
Le GSDM a été créé en 2000 lors d’un atelier à Antsirabe par le FOFIFA, l’ANAE, FAFIALA, FIFAMANOR, l’ONG TAFA et le CIRAD. Le CIRAD s’est retiré par la suite car ce n’est pas dans son mandat de se constituer membre d’une association. Les activités du GSDM n’ont pu démarrer qu’en 2004 après le recrutement d’un directeur et d’un DAF dans le cadre du projet d’appui à la diffusion des techniques agro-écologiques à Madagascar.
Il s’agit d’un financement de 8.527,1 € de l’AFD, du FFEM, du Plan Transversal Agroécologie, du CIRAD, et de l’ETAT Malgache (TVA) et se décomposant comme suit :
Le rôle du GSDM dans cette maîtrise d’œuvre déléguée est :
Le directeur exécutif du GSDM a été appuyé par un assistant technique CIRAD qui occupait le rôle de directeur exécutif adjoint.
Dans le cadre de la 2ème phase du projet BV Lac (Mise en valeur et protection des bassins versants et des périmètres irrigués du Lac Alaotra), une composante nationale Agro-écologie a été confiée au GSDM et a fait l’objet d’un acte de rétrocession au GSDM de 1,8 million d’€ entre l’Agence Française de Développement et la République de Madagascar. Un montant de 411.600 € a été alloué au fonctionnement de l’AT CIRAD au GSDM.
Ce volet « Appui au dispositif national d’Agro-écologie » du CMG 6011.01 K a été rétrocédé au GSDM afin d’accompagner :
Le directeur exécutif du GSDM a été aussi appuyé par un assistant technique CIRAD qui occupait le rôle de directeur exécutif adjoint.
Depuis l’évaluation du GSDM en 2012, des ouvertures dans le cadre de ses interventions ont été proposées (au-delà des ouvertures dans les thématiques d’intervention sur l’agro-écologie au sens plus large déjà citées plus haut).
En effet, il a été proposé lors de cette évaluation que si la mission du GSDM est effectivement d’appuyer le développement des pratiques agro-écologiques à Madagascar avec l’objectif de changement d’échelle, il lui est nécessaire de se développer et de s’impliquer dans les 3 domaines stratégiques complémentaires qui peuvent permettent de mettre en œuvre une telle évolution. Il s’agit de l’ingénierie technique, de l’ingénierie d’intégration et l’ingénierie de développement.
Parmi les recommandations de l’évaluation du GSDM en 2012 figuraient la nécessité de pérenniser ses financements. Les financements ont été alors plus orientés vers des réponses à des appels à projets (COMESA) ou des accompagnements des Projets et la mise en œuvre des actions, tout en développant ces différents rôles préalablement définis (Tableaux 1 et 2) :
Il convient de noter, en particulier, l’intégration de l’Agro-écologie dans l’enseignement de base sous l’impulsion des experts du COMESA.
Actuellement, les objectifs attendus du GSDM sont donc le changement d’échelle qui pourrait se mesurer sur différents aspects.
Bien que les différents aspects de changement d’échelle ne puissent être attribués directement comme résultats du GSDM, ce dispositif a contribué largement à avancer dans ce sens.
Les expériences du GSDM figurent dans les tableaux qui suivent